La Muse, c’est d’abord une grande maison ancienne nichée au cœur d’un village de la Montagne Noire, au nord de Carcassonne. Les dix chambres donnent toutes sur une vallée densément boisée, un paysage vaste et apaisant, qui favorise la concentration. Il y a une terrasse ensoleillée l’après-midi qui court le long de la bâtisse et un petit jardin ombragé pour se tenir au frais à la belle saison. Dans la bibliothèque, les échanges dans toutes les langues se prolongent souvent au coin du feu. Jouxtant une chapelle gothique aux tons pastels, l’atelier d’artistes se transforme parfois en lieu d’exposition à la fin d’une résidence. Et les deux cuisines sont des lieux de partage de recettes et de fous rires.
Un lieu…
de création…
À La Muse, on vient pour écrire, peindre, dessiner, photographier, composer un concerto ou des chansons… C’est aussi le lieu idéal pour réfléchir à un projet, imaginer un roman, achever une thèse de doctorat, s’inspirer de la nature ou de ses lectures et explorer de nouvelles voies. Chacun est libre, sans contraintes, d’écrire cent pages par jour ou de rêver à la toile parfaite, de passer ses journées en solitaire ou de partager l’énergie créative des autres résidents, d’aller aux champignons dans les sous-bois ou de (re)lire les sept tomes d’À la recherche du temps perdu.
…suspendu dans le temps
Le temps à La Muse prend une autre dimension : il se suspend. C’est une sensation étrange, mais très vite on oublie les jours et les heures. La cloche de la mairie a beau rappeler qu’elles avancent, on n’y prête guère attention, on est immergé dans son temps à soi. Une semaine suffit pour ressentir cette suspension temporelle, mais il en faut trois ou quatre pour la vivre pleinement. Viennent alors de précieux moments où l’esprit s’ouvre pour devenir plus réceptif au monde et à sa force créatrice intérieure. « Il faut donner du temps au temps », faisait dire Cervantès à Don Quichotte. Accordez-vous du temps à La Muse, elle vous le rendra avec générosité !
Alain, le gardien des lieux
Autrefois médecin, romancier à mes heures, je suis aujourd’hui un dilettante amoureux de littérature, de musique, de cinéma, de philosophie et des arts plastiques.