À La Muse, je suis à la maison
Voilà un peu plus de six mois que j’ai racheté La Muse, où j’ai séjourné pour la première fois en septembre 2010. Je n’imaginais pas alors que je deviendrais un jour le gardien de ce lieu, même si le désir m’en a souvent effleuré. Il y a peu d’endroits où on se sente vraiment chez soi. Aujourd’hui je peux affirmer qu’à La Muse, je suis à la maison.
Et cette maison est ouverte sur le monde : c’est ce qui m’a plu ici et qui continue de me plaire. On vient à La Muse de partout. Ces derniers mois, les résidents provenaient d’Angleterre, d’Irlande, d’Australie, du Canada, des Pays-Bas, de Syrie, de Suède, d’une douzaine d’Etats de l’Amérique, de Belgique, et bien sûr de France.
Les francophones venant à Labastide-Esparbairenque sont peu nombreux. Le couple américano-irlandais qui a fondé La Muse a attiré des écrivains et des artistes essentiellement anglophones. Ceux-ci ont souvent regretté de ne pas entendre parler davantage français dans ce beau coin d’Occitanie. Avec ce nouveau site, je voudrais rassurer ceux qui ont des doutes quant à leur maîtrise de l’anglais : à La Muse, Molière et Shakespeare font excellent ménage !